Plus jeune membre de l’équipe masculine, Nicholas Hoag est l’avenir du volleyball au pays.
Le Sherbrookois de 24 ans, qui s’entraîne au centre sportif à Gatineau depuis plusieurs années, a démontré durant les Jeux olympiques de Rio qu’il figurait parmi l’élite mondiale.
De retour dans l’arène olympique après une absence prolongée de 24 ans, le Canada n’a pas raté sa chance d’épater et c’est en partie grâce à Nicholas Hoag et aussi son père Glenn.
L’attaquant-réceptionneur de 6’7 a été l’une des pierres angulaires de la formation de l’unifolié, à l’instar du vétéran Gavin Schmitt, qui ont propulsé le Canada au 5e rang du plus important tournoi au Brésil.
Le volleyball coule dans ses veines. Il n’est pas le seul à avoir fait carrière dans ce sport.
Son père a fait partie de l’équipe canadienne qui a pris le 4e rang aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles avant de devenir l’entraîneur de l’équipe pendant presque dix ans.
Le tandem père-fils s’est réalisé. Pour Nicholas, c’était un rêve d’être dirigé par son paternel.
Sa mère Donna a aussi grandi dans l’univers du volleyball, elle qui a intégré le groupe national après avoir connu une brillante carrière universitaire.
Son frère aîné, Christopher, a aussi porté les couleurs du Canada. Le duo fraternel a évolué ensemble à l’Universiade de 2013.
Deux ans auparavant, Nick avait intégré la formation rouge et blanche en vue du Championnat mondial junior de la FIVB en 2011.
À ça s’ajoute la 7e place obtenue au Championnat du monde de volleyball de la FIVB en 2014, le meilleur résultat de l’histoire pour les volleyeurs canadiens. Aussi, le Gatinois d’adoption a brillé aux Jeux panaméricains, décrochant le bronze à Toronto.
La même année, il remporte l’or et est nommé Joueur par excellence du Championnat continental NORCECA. Tout juste avant les Jeux de Rio, il a aidé le Canada à se qualifier au groupe 1 de la Ligue mondiale de la FIVB là où il évoluera l’an prochain, terminant 1er du groupe 2.
À l’exception de l’équipe nationale, Hoag fait aussi des ravages en France avec le club professionnel avec qui il a joué l’an dernier, Paris Volley. Ce dernier a raflé le championnat de France, une première pour l’équipe parisienne en sept ans.