Mes parents nous ont initié, mes deux frères, ma jumelle et moi au plein air à un très jeune âge. Nous avons donc appris à pratiquer plusieurs sports différents : soccer, kayak, natation, ski alpin, planche à neige, patinage et bien sur le ski de fond. Au début, on pratiquait le sport en famille, comme activité de plein air. Au primaire j’ai commencé à participer aux courses de cross-country et j’ai développé ma passion pour le sport d’endurance. J’ai participé aux Jeux du Québec d’été et d’hiver, soit en ski de fond et en course de demi-fond. C’est donc en secondaire 3 que j’ai joint dans le programme sport-étude à l’école secondaire de l’Île et que j’ai choisi le ski de fond comme sport principal. Cette même année, j’ai eu la chance de participer à des compétitions de plus haut calibre comme les courses du circuit de la Coupe Québec et les Championnats canadiens. Depuis 2011, je fais partie de l’équipe du Québec, et en 2012 j’ai gagné le cumulatif des Championnats canadiens et des Coupes Québec. L’année passée a vraiment été une année marquante pour moi. J’ai été parmi les cinq filles au Canada à se qualifier pour les Championnats du Monde Junior, à Liberec, en République tchèque. C’était mon premier voyage en Europe et ma première compétition de niveau international. J’ai réussi à m’en sortir avec une 25e place au sprint classique et une 45e place en course à distance, soit un 10km skiathlon. Par contre, je n’étais pas satisfaite, je voulais faire mieux. J’ai été nommée sur l’équipe junior nationale cette année et je me suis qualifiée une deuxième fois pour les Championnats du Monde Junior, cette fois-ci à Val Di Fiemme, en Italie. J’ai appris beaucoup de mon expérience de l’an dernier et je crois que cela a paru. J’ai fini 15e au sprint skate et 31e à ma meilleure course à distance, soit le 10 km skiathlon. De plus, j’ai eu la chance de participer au relais par équipe ou nous avons terminé au 10e rang!
À la fin décembre j’ai participé à des courses NorAm dans l’Ouest Canadien et j’ai accumulé trois médailles (parmi les 4 courses) dont deux médailles d’or ce qui m’a permis de me pré qualifié pour les Championnats du Monde Junior. Aux essais pour ces Championnats, j’ai fini 1re dans le sprint, 2e dans le 5 km classique et 3e dans le 10 km skiathlon. Aux Championnats du Monde Junior, à Val Di Fiemme, en Italie qui on eu lieu à la fin janvier, j’ai fini 15e dans le sprint libre, 31e dans le skiathlon et 36edans le 5 km classique. Ensuite, en février et en début mars, j’ai participé à deux Coupes du Québec. La première a eu lieu à Orford, où j’ai terminé 1re dans le 5 km classique et 1re dans le 10 km skate. La deuxième a eu lieu à Val-Morin où j’ai fini 1re dans le 7.5 km skate et 1re dans le 10 km classique.
Je suis une athlète qui prend son sport au sérieux. Comme la majorité des athlètes, je travaille fort. Mais je reconnais aussi que ce n’est pas seulement l’effort physique qui compte. Premièrement, je sais que pour être un athlète de haut niveau, il faut être discipliné. Par exemple, je suis capable de suivre mon plan d’entrainement et respecter le nombre d’heures d’entrainement inscrit. Je reconnais aussi que ce n’est pas la quantité qui compte, mais bien la qualité. Deuxièmement, je suis capable de prendre des décisions. Il est important de suivre son plan d’entrainement, mais il est encore plus important d’écouter son corps. Par exemple, lorsque je commence à me sentir malade ou fatiguée, je réduis les heures d’entrainement afin de me reposer. Troisièmement, je suis une personne qui est capable d’apprendre de chaque expérience. Après chaque entrainement et chaque compétition, je suis capable de trouver des points que je dois améliorer. Je parle ensuite de ces points à mon coach, qui les intègrent à mon plan d’entrainement. Finalement, j’adore ce que je fais. J’adore le défi que le ski me donne, mais j’adore surtout m’entrainer. Pour moi l’entrainement me permet de passer du temps avec mes coéquipiers, et passer du temps dehors. Le ski m’a permis de développer mon esprit d’équipe, car même si le ski de fond est un sport individuel, je réalise que sans coéquipiers à l’entrainement, ça ne serait pas la même chose. Le ski de fond pour moi, c’est un sport pour la vie!