Persévérance, résilience et détermination sont des mots qui définissent bien Mathis Larochelle. Triathlète depuis l’âge de 5 ans avec le Club Espoir, Mathis est membre du programme sport-études à l’école secondaire Mont-Bleu. En 2016, il fut sacré champion provincial de triathlon U13. 2018 a été une année très difficile pour lui : deux commotions cérébrales et une fracture complexe du poignet en l’espace de quatre mois, l’ont tenu à l’écart des entraînements et l’ont empêché de participer à plusieurs compétitions importantes. Suite à sa fracture du poignet qui a immobilisé tout son bras pendant plusieurs semaines, il a carrément dû réapprendre à nager…. Il a toutefois réussi à remporter l’argent aux Jeux du Québec aux relais mixtes cette même année. Malgré toutes ces épreuves, il a repris l’entraînement en janvier 2019, plus déterminé que jamais ! Sa saison 2019 a d’ailleurs commencé sur une très bonne note. Le protégé d’Eric Deshaies a réalisé un de ses principaux objectifs de la saison, soit de se qualifier pour les championnats du monde de triathlon groupe d’âge en 2020 à Edmonton en terminant 2e de sa catégorie au Triathlon Mondial Groupe Copley de Montréal. Athlète polyvalent, il excelle aussi en triathlon d’hiver (course en raquette-patin de vitesse-ski de fond) où il a terminé sur le podium du Triathlon d’hiver-sprint ITU du Pentathlon des neiges de Québec en 2018 et 2019, dont premier chez les juniors. Mathis se démarque tout autant au niveau académique où il fut récompensé au gala excellence de l’école secondaire Mont-Bleu encore cette année. Mathis est un athlète déterminé qui se pousse toujours à fond. Plusieurs athlètes auraient abandonné suite à ses nombreuses blessures, mais pas Mathis. Mathis est aussi un premier de classe qui maintient toujours une moyenne générale au-dessus de 90%. Il est aussi entraîneur du club espoir où il transmet sa passion aux jeunes triathlètes. Plein d’initiatives et très créatif, il a même financé à 100% son camp d’entraînement en Utah en avril dernier avec la vente d’un livre de recettes, qu’il a complètement conçu lui-même avec ses propres recettes.
Détenteur de la ceinture bleue, l’élève en sport-études à l’école secondaire Mont-Bleu a les rêves plein la tête. Passionné par son sport, il souhaite faire partie de l’équipe canadienne et de participer aux Jeux olympiques.
Récemment, il a fait parler de lui avec ses résultats sportifs. Il a triomphé à la Coupe Daniel Hardy, qui réunissait près de 600 judokas du Québec, en plus d’obtenir le bronze à l’Omnium du Québec, une compétition qui a attiré des athlètes canadiens, mais aussi américains, allemands, serbes, suédois, japonais, congolais et haïtiens.
Félix-Olivier a fièrement décrit sa victoire au tournoi provincial: il a vaincu un adversaire, qu’il n’avait jamais vaincu, à deux secondes de la fin. Puis quelques semaines plus tard, l’adolescent gatinois souhaitait poursuivre sur sa lancée, lui qui aspire aux Championnats canadiens.
Le jeune garçon a de quoi être fier: ces deux podiums lui permettent de trôner pour le moment au sommet du classement provincial chez les moins de 38 kg dans la classe U16. Il pourrait être à la compétition nationale ce printemps.
Il s’est rapproché de son objectif, en savourant à nouveau l’or à un tournoi avec plus de 500 judokas des provinces québécoise et ontarienne.
Élève de secondaire un, Félix-Olivier s’inspire non seulement des grands athlètes de son art martial, mais aussi des personnes qui ont marqué l’histoire. Comme Nelson Mandela, lorsqu’il cite l’homme d’État sud-africain: «Dans la vie, je ne perds jamais. Sois je gagne, sois j’apprends.»
Cinq ans après avoir commencé le judo, le principal intéressé dit avoir beaucoup appris grâce aux valeurs de son sport, soit le respect de soi et des autres, la collaboration, la discipline personnelle, l’humilité, la confiance en soi, l’engagement, la persévérance, la détermination et le contrôle de soi.
Palmarès de Félix-Olivier:
- 1er au Québec en U16
Alors qu’il n’est âgé que de 12 ans - Un doublé en or
Lors de deux tournois provinciaux - En bronze sur la scène internationale
Cet automne dans une compétition qui réunissait près d’une dizaine de nationalités.