Un texte de Kim Vallière de Radio-Canada sur notre ambassadeur Félix Bertrand.
Il n’avait pas connu un début de saison rêvé, mais Félix Bertrand s’est repris samedi à Calgary. Il a participé à sa première finale du circuit NorAm de ski acrobatique.
L’athlète de Saint-André-Avellin a terminé au 9e rang, avec un total 71,48 points, son meilleur résultat en quatre ans sur ce circuit international de développement.
« Je suis vraiment content. J’ai changé ma descente un peu, je suis allé avec un saut moins compliqué, mais que je pouvais bien faire », a-t-il expliqué, au sujet du back flip avec prise de ski qu’il a choisi d’exécuter.
Ça me permettait d’aller plus vite en haut du parcours et de faire un meilleur saut dans le milieu, donc j’ai eu une descente plus complète, qui me rapportait plus de points, a raconté Bertrand, après la conclusion d’un weekend où il côtoyé l’élite d’une dizaine de pays qui tente, comme lui, de graduer sur le circuit de la Coupe du monde.
Le skieur de 17 ans participe à sa deuxième saison complète sur le circuit NorAm. Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais réussi à passer la phase préliminaire, où 55 athlètes tentent de se qualifier pour la ronde des 16, nom donné à la finale.
« J’avais déjà fait une 11e place en duel, mais jamais en simple. C’est vraiment le fun, ça fait du bien », a mentionné Bertrand, au terme de la compétition.
Ce dernier a retrouvé son aisance en piste après avoir connu un début de saison plus ardu, d’abord avec les sélections canadiennes de ski acrobatique, puis un résultat décevant lors de la première étape NorAm, à Deer Valley.
Il crédite le travail fait avec un préparateur mental depuis le début de la saison pour sa capacité à rebondir à Calgary.
« Ça me permet de concentrer mes énergies à la bonne place, après deux compétitions plus ratées, là je reviens en force », a indiqué celui qui devait être sur les bancs d’école lundi matin, après avoir pris un vol de nuit en provenance de l’Alberta dimanche.
L’étudiant en sciences humaines n’a que trois jours pour se remettre dans ses livres, avant de quitter jeudi pour Val Saint-Côme, pour sa prochaine compétition.
« C’est sûr que c’est un mois difficile physiquement et mentalement », a avoué le skieur, qui ne voudrait toutefois pas changer de place avec quiconque.